Mortalité des smolts par les turbines hydroélectriques en Bretagne : 2 % de la production en Bretagne (1 636 smolts)
Etat : | NON DEFINI | |
Tendance récente : | INCONNUE |
Le niveau de production en smolts équivaut à 51 % de la production historique (si toutes les surfaces de production étaient colonisés et tous les bassins historiques colonisés). 81,6 % des smolts grandissent en aval de la 1ère turbine. Les 10 turbines les plus impactantes pour les smolts représentent 55 % de la mortalité totale.
Source : Briand et al., 2015 - Mise à jour : 06/05/2019
Les turbinages des centrales hydroélectriques et autres obstacles sont à l'origine de mortalités de smolts. Par ailleurs, la survie des géniteurs après reproduction a tendance à s'améliorer ces dernières années. Les géniteurs les plus âgés étant les meilleurs reproducteurs, il est important d'améliorer leur migration de second retour en mer.
Lire l'article sur le classement au titre du L. 214-17 du code de l'environnement
Mortalité des smolts par les turbines hydroélectriques
Description de l'indicateur
L’impact des ouvrages hydroélectriques sur la mortalité en dévalaison des saumons est simulé à l’aide de modèles statistiques (modèle de répartition, de production et de mortalité) à l’échelle du bassin Loire-Bretagne (155 000 km²). L’estimation de la mortalité des smolts due aux turbines hydroélectriques est issue de l’étude « Estimation de l’impact des ouvrages hydroélectriques lors de la dévalaison des anguilles et des saumons dans les turbines du bassin Loire-Bretagne ». Cette étude avait pour objectifs de :
- estimer la production des cours d’eau en smolts et en anguilles argentées (respectivement saumons et anguilles prêts à dévaler vers la mer),
- rassembler le plus d’informations sur les caractéristiques des turbines (turbine en service, vitesse de rotation, diamètre des pales, puissance turbinée, etc.) et mettre en place une base de données Loire-Bretagne sur les ouvrages hydroélectriques compatible avec le ROE (référentiel des ouvrages à l’écoulement),
- modéliser la part de poissons transitant par les turbines ainsi que la mortalité subie dans les turbines à l’échelle du bassin Loire-Bretagne.
Résultats
Chez les smolts, les taux moyens de mortalité dans les turbines s’établissent à 20% (17% dans les turbines de type Kaplan, 20% dans les Francis, 100% dans les Pelton et 0% dans les turbines ichtyocompatibles du type VLH).
Au total, c’est 2% de la production en smolts des cours d'eau bretons qui est tuée au passage des ouvrages hydroélectriques.
L’effet des barrages sur la mortalité en dévalaison est simulé à l’aide de modèles de répartition et de mortalité dans les ouvrages hydroélectriques à l’échelle de Loire-Bretagne (155 000 Km2).